En faire plus... ou moins

Grimper à Fay sur Lignon
Un charmant petit site de phonolite composé de 3 secteurs très ( parfois trop!) ensoleillés.
Accès : De Fay-sur-lignon, prendre la direction de St Front. A partir du croisement de Chaudeyrolles, 2eme route à droite (petite pancarte marquée "escalade"). Prendre alors le chemin jusqu'au parking. Puis, à pied, le chemin balisé jusqu'à la falaise. De St Front ,prendre la direction de Fay sur lignon. Au hameau Le Bouchet, tourner à gauche. Puis continuer le chemin comme ci dessus.
Secteur école : C'est le plus à gauche. 14 voies de 10 à 60 m, 3/6b
Secteur du gendarme : Celui du milieu. 10 voies de 10 à 60 m, 3+/6b
Secteur Olivier de peur : C'est le plus à droite. 25 voies de 10 à 60 m, 3+/7c

Grimper aux Estables : la Dent du diable
Accès : A partir des Estables, prendre la direction de la croix de Peccata. Dépasser la croix puis se garer sur le vaste parking. Le rocher est en bord de la route. Il est parcouru par 13 voies de 25 a 50 m (du 2 au 6b). Exposition Sud.

Grimper sur les blocs de Monestier
Accés : De Coubon prendre direction Le Monastier. Environ 3 km avant Le Monastier prendre le chemin montant sur la droite en direction d'une carrière. Au portail s'arrêter à gauche sur le parking et continuer à pied en prenant le sentier sur la gauche. Faites environ 100 m pour trouver les premiers blocs sur votre droite. N'hésitez pas à monter un peu plus haut et amenez votre brosse car le potentiel est loin d'être exploité.

Pourquoi "La Dame du Lac"

Si l'on en croit des traditions recueillies dans plusieurs pays, mais principalement en Bretagne et dans le Midi, une sorte de monde fantastique existe au-dessous des eaux dormantes...

On retrouve l'histoire ci dessous dans toutes ces régions avec quelques variantes et un nom de village différent.

La ville d'Issarlès était au milieu d'une vaste campagne. Un jour un pauvre vint y demander l'aumône; il commença par les maisons des champs, et il fut bien accueilli dans les deux premières; dans l'une, on venait de boulanger pour mettre au four et on le pria d'attendre, mais il répondit que le pain était cuit, et, en effet, en ouvrant la maie, on vit que le pauvre avait dit vrai. Il mangea avec ses hôtes et il lui donnèrent un petit pain. Il les quitta en disant : « Dans peu, vous entendrez un grand bruit, mais soyez sans inquiétude. » Il parcourut ensuite la ville, où il fut partout rebuté. Il allait la quitter, lorsqu'il aperçut deux petites maisons; il entra dans la première et la femme lui répondit mensongèrement qu'elle n'avait pas de pain, mais seulement du levain. Auprès de la seconde cabane, il demanda un peu de lait à une femme qui trayait une chèvre, et qui s'empressa de lui en offrir une tasse. Le pauvre qui était Jésus-Christ, lui dit : « Vous allez entendre un grand bruit, mais si grand qu'il soit, ne vous retournez pas et continuez à traire votre chèvre. » Au même moment, un grand bruit éclata; c'était la ville d'Issarlès qui s'enfonçait dans la terre béante. La femme tourna à demi la tête, mais elle n'avait pas achevé ce mouvement qu'elle fut engloutie avec la ville. Une nappe d'eau ne tarda pas à recouvrir toutes ces ruines.

Par un temps clair, on aperçoit au fond du lac les débris de la cité et l'on distingue à côté d'une petite maison, la dernière de la ville, une femme qui, de ses deux mains, trait une chèvre.

L'eau du Lac d'Issarlès

Ce lac naturel de cratère, le plus grand du Massif Central (environ 97 hectares), et deuxième lac le plus profond de France (138m, derrière le lac du Bourget : 145m), fait partie depuis 1954 d'un plan pour la production d'électricité . Un conduit percé à 50 m de profondeur permet de déstocker 35 millions de m3 de son volume d'eau. Des galeries le relie à 3 barrages : un sur la Loire (Lapalisse) et deux sur les affluents Gage et Veyradeyre. L'idée consiste à utiliser la force de ces masses d'eau, (à conduite forcée), tout en s'aidant de la situation géographique, puisque la vallée du Rhône est là toute proche. 17,5 kilomètres de galerie, et un dénivelé exceptionnel de 635 mètres de chute les conduisent vers le complexe hydro-électrique de Montpezat (dirigée depuis Lyon). Compte tenu de ces facteurs : 1 m3 d'eau turbinée ici, produit 1.34 kWh soit un excellent rendement en année pleine. Au delà, cette eau turbinée rejoint la petite rivière Fontolière puis l'Ardèche affluent du Rhône. Ce sont ainsi environ 234 millions de m3 d'eau de la Loire et du lac d'Issarlès par an qui sont détournés vers le Rhône (il a fallut un décret ministériel pour qu'elles ne coulent plus vers l'Atlantique), ce qui représente 42% du débit moyen annuel de la Loire en amont du Puy. L'eau détournée sert aussi pour les compétitions de sports d'eau vive. Dans le cadre du contrat de rivière "Ardèche Claire" lancé en 1981, les eaux de la Loire et du lac d'Issarlès participent ainsi à la restauration de la qualité de l'eau de l'Ardèche...(débit garanti de 3.5m3/sec) Ce jusqu'en 2029, date du renouvellement de concession.

La géologie du Lac

Le maar du Lac d'Issarlès permet des observations exceptionnelles. Son jumelage naturel avec le volcan strombolien de Cherchemuse (partagé entre la commune du Lac et celle de Coucouron) offre la possibilité de découvrir les deux grands types d'appareils volcaniques (maar et volcan strombolien) représentatifs du Pays des jeunes volcans.

Les personnes intéressées par la géologie et plus particulièrement le volcanisme consulteront avec profit le site volcans-ardeche.com