De Cayro au Chenavary 45km

Mon favori... Des cotes très raisonables pour 7 descentes variées.
Départ du parking de la Via Rhôna à Meysse, pour remonter joliment vers le Nord le long du contre canal. Après avoir longé la centrale, Les choses sérieuses commencent avec la montée à la ferme de la Duranne par une bonne piste, très ensoleillé au départ (traversée de la carrière), mais assez ombragée par la suite. A la ferme, un beau single, à flan, permet d'atteindre le col des Esterpau et la piste forestière. Emprunter le vieux chemin à l'Est qui contourne le massif par le Nord (carrière de silex). On rejoint la piste qui parcourt la crête et longe la clôture des cimenteries. Au collet, un single descendant, débroussaillé en 2020, nous amène rapidement vers le ruisseau de Bataillé (à sec). Après l'avoir franchi, la pente s'adoucit sur une centaine de mètres, avant de plonger dans un tunnel végétal tapissé de cailloux dans lequel il ne faut pas s'engager. Monter le petit éboulis à droite pour se retrouver sur un joli sentier qui nous mènera tranquillement sur la piste de crête : belle vue sur la vallée du Rhône, les 3 becs, le Ventoux. Au dernier pylône débute un superbe single, assez technique et pentu sur la fin. On remonte ensuite la vallée du Levaton par une piste agréable que l'on peut suivre jusqu'au sommet, mais je préfère emprunter le joli single au niveau de l'épingle, qui se conclut par un poussage de 5mn, afin de rallier le sentier de Compostelle, tout aussi joli. On suit la piste jusqu'au réservoir, où nous attend une courte côte, véritable challenge pour les cuisses et le cardio. On s'échappe du sommet de Cayro, par un long sentier varié et joueur qui nous met la banane. Suivre alors l'ancienne D2, traverser le Lavezon au niveau de l'aire de pic-nic (Si le niveau d'eau ne le permet pas, il suffit d'emprunter la D2 jusqu'au pont de Meysse), et descendre vers la vallée du Rhône sur un des sentiers rive droite. Montée, à l'économie par la route, que l'on quitte à la seconde épingle. Joli single montant le long des villas, débouchant sur un replat dégagé et une échapatoire. La trace poursuit cette belle partie isoniveau, mais coupe, plus loin, une culture que l'on ne pourra traverser qu'après la fauche. Son contournement étant malaisé, il sera préférable de revenir sur ses pas pour s'echapper au niveau du belvédaire de chasseur. On reprend la route pour rejoindre la descente des lapins, courte et technique, et remonter tranquillement sur le plateau. Descente très rapide d'Hauricou (attention en arrivant dans le lit du premier ruisseau : marche à droite, trou devant...). Après le gué et la cote raide mais courte, on peut suivre la trace ou couper par la piste à gauche pour rejoindre un joli single qui franchit un premier ruisseau, puis un second avant de remonter par un chemin balisé vers le Chenavari. Route puis piste contournent cet ancien volcan (il est possible de monter au sommet et de redescendre par le seul sentier au sud-est avec un court portage) et nous amène au plus agréable sentier du secteur. Si on choisit la partie finale de droite, plus technique, on aboutira en face du sentier suivant, superbe, mais étroit et délicat par moment. Court poussage pour s'extraire du fond de vallée, suivit d'un cheminement varié qui nous amène à la très rapide descente du sentier botanique (mais attention aux nombreux randonneurs). Promenade obligatoire dans le vieux Rochemaure avant d'aller chercher la Via Rhôna qui nous ramène à notre point de départ.