Le tunnel de Saint-Paul-Le-Jeune

C'est un parcours très roulant au sud du Chassezac, que l'on peut facilement scinder en deux parties.
Après un échauffement dans la plaine de Berrias, on atteint l'ancienne voie ferrée réhabilitée en voie verte. Un poussage dans un effondrement marneux nous permet de prendre pied sur le plateau, où de jolis singles alterneront avec d'anciens chemin qui desservaient les parcelles de ces "Gras" arides. Au sortir du village de Saint-Paul-Le-Jeune nous attend le morceau de bravoure : le tunnel minier de 900m. Il est en assez bon état, sans obstacle au sol, et nécessite une bonne lampe pour le parcourir. Il est incurvé dans sa partie sud et on n'apercoit la sortie que dans les 50 derniers mètres... Nyctophobe s'abstenir ! (Rectificatif : ce tunnel est aménagé en voie douce, et éclairé depuis 2021)) Afin d'éviter une trop longue portion de piste, la trace passe sur le splendide viaduc de Dolovy pour rejoindre Montgros, en empruntant plus de singles (dont le single d'enduro du bois noir à l'envers). Mais on peut préférer passer soit par la piste du fond de vallée, soit par celle du GR48 (encore plus cool). Notons que dans ce dernier cas il est possible de rejoindre le ruisseau des Bartres à la cote 380m : la piste se transforme en une belle descente rapide. Nouveau choix au Mazel : suivre la trace qui escalade la colline pour serpenter joliment dans le massif vallonné des Combres, ou bien descendre directement sur Banne par une vieille calade splendide, mais cassante. Après avoir retraversé la plaine on attaque une partie plus rocailleuse mais plus ludique aussi dans le bois de Paiolive (2, 3 courts passages à pied dans des lapiaz au nord de la D252). Splendide vue sur le Chassezac. La suite est prétexte à visiter le patrimoine bâti (capitelles), et serpenter entre les blocs (attention au dérailleur parfois) dans ces jolis bois de chênes. On redescend au niveau du Chassezac à Chaulet en suivant le sentier balisé. Un court poussage nous permet de monter sur la vire qui domine la rivière : quelques passages près du bord nécessitent de la vigilance. Si vous ne les avez pas aimé suivez sagement les balises, et ne vous engagez pas sur la suite de la vire qui est plus engagée, et s'effectuera pour moitié à pied. On rallie le point de départ via un cheminement original dans le ruisseau de Graveyron, à sec la plupart du temps. Si ce n'est pas le cas, des sentiers le longent sur chaque rive.

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