6 descentes du Turzon à l'Eyrieux

Le début de ce parcours nous a permis de vérifier nos petits travaux d'hiver 2014... Départ de Pierre Male pour accéder au plateau par la petite route ombragée, puis la piste forestière que l'on quitte au virage des côtes de Pierre Male. Un court sentier nous amène à une piste que l'on suit jusqu'au bas de la partie défrichée. On emprunte alors l'ancien sentier à flan puis franchement descendant, que nous avons réhabilité. Il est technique, très ombragé, et nous conduit au ruisseau de Seisson que l'on franchit pour remonter un peu plus loin, par la piste forestière, sur le Serre de Planèze, direction Le Grand Bois que l'on atteint par un joli sentier isoniveau rectiligne. Après quelques hésitations nous retrouvons le départ de la descente que l'on a travaillé dans l'hiver. Sinueuse en sous bois, sur une épaule , puis virevoltante autour d'une combe, elle suit ensuite un trajet rectiligne à flan assez étroit, pour rejoindre une partie plus rapide entre les chênes verts et s'achever par une petite marche sur la route de Vernoux. Signalons que nos amis de St Georges ont ouvert une descente parallèle, mais plus cassante, quelques dizaines de mètres à l'Est qui aboutit au même endroit. On retourne vers Saint Georges par la D232, pour rapidement emprunter la terrible piste de Mataud et effectuer la descente de Phébie : splendide sentier rapide, offrant de joli points de vue sur la vallée du Turzon dans sa première partie. La seconde débute par un petit peu de trial et une marche peu haute mais délicate à aborder. On roule ensuite à plat dans les éboulis pour dégringoler le long d'un sentier pierreux et assez technique, en sous bois. C'est, en fin de compte, mon préféré des 3. Michel qui les teste avec moi est également de cet avis. Comme la balade est un peu courte, nous décidons d'aller faire l’Échine d’Âne, descente favorite de Michel et que l'on ne présente plus... Elle est en excellentes conditions et nous y réalisons un honorable 3'56 depuis le panneau signalétique. Tant qu'à être dans le coin, nous poursuivons vers la descente de Boulon, que ni l'un ni l'autre n'avons effectué depuis des années. Elle est telle que dans mon souvenir : assez longue, très pierreuse, hyper cassante. Il est nécessaire d'avoir une certaine vitesse pour ne pas (trop) se faire secouer. Un vélo de DH un peu lourd serait un vrai plus. En bref une descente pas désagréable, mais pas suffisamment agréable non plus... Retour par l'itinéraire (sentier) jaune-blanc étroit et sympa (mais qui obligera à quelques poussages), puis par la départementale et les vieilles rue de Beauchastel. Michel choisit d'aller à la boulangerie, pendant que j'irai repérer la descente de la Béraude que je ne connais pas. Plutôt que la piste de la Tour, j'emprunte la route du Temple, plus longue, mais quasi goudronnée jusqu'au départ de l’Échine d’Âne (que j'hésite à refaire). Soyons franc : ça ne vaut pas le coup de remonter pour effectuer la Béraude. On monte à 462m pour démarrer le single à 237m. Tout ce dénivelé s'est perdu sur des pistes plus ou moins rectilignes. Un très joli point de vue sur la vallée du Rhône cependant. La descente en elle même est assez sympathique (mais très caillouteuse jusqu’à la bifurcation), on surfe par moment sur les cailloux... A faire si l'on est à coté et que l'on souhaite rentrer rapidement. Après l'embranchement, à droite comme à gauche, le terrain devient beaucoup plus souple et rapide. A droite, on aboutira au bout du petit lac formé par l'embouchure du Turzon, que l'on longera en direction de St Georges les Bains pour rejoindre la trace. Celle ci suit le chemin de gauche, pour flâner ensuite le long de Turzon (chemin interdit sauf aux riverains), slalomer entre les villas, et remonter le beau sentier du Serre de Blod qui conclut agréablement ce parcours.