Descentes entre Ouvèze et Eyrieux

Un tracé qui combine des montées faciles, suivies de belles descentes typées enduro, et parsemé de passages légèrement ter d'av car peu empruntés, ou à l'existence fugace (mais tous évitables).
Départ du parking de la salle communale de Rompon pour un petit échauffement routier, avant d'atteindre le GR42 et un premier poussage. Belle montée dans la pinède au dessus de La Garde. Il est impératif de délaisser la trace pour suivre la D265 le week-end, afin de garder de bonnes relations avec le propriétaire du terrain privé que la trace traverse. Juste au dessus se trouvent les petits circuits d'enduro des Blaches que j'aime parcourir (en remontant par la route). Le petit bout de piste qui suit est bien plus agréable que le GR entièrement goudronné. Arrivé sur la route de crête, je choisis d'effectuer un tracé réalisé dans l'autre sens en 2014, mais qui débouchait sur la route au prix d'une rude bataille avec les épineux. Depuis le propriétaire a débroussaillé pour installer une clôture et un sentier qui la suit. Après être entré dans le parc (attention aux bestiaux), se diriger vers le pylône EDF et le bas du champ. On trouve une sente horizontale qui rejoint un fil électrique, que l'on longe, avant de le franchir. On roule alors sur un superbe sentier sauvage et peu couru. Il débouche sur une piste qu'il nous faut remonter (quelques poussages à envisager, clôtures pas très visible). Passage discret dans le hameau des Bruyers avant de dévaler la descente éponyme, sur chemin jusqu'à la barrière, puis sur un single très technique par endroit. Après un portage pour traverser une coupe de bois, on rejoint la via douce de l'Eyrieux. Remontée sur la crête par le GR42 et ses petits raidillons pour rallier la descente de Perpaud, classique entre les classiques, dont les passages les plus ravinés sont détournés. On rejoint la vallée du Rhône via la voie douce, pour remonter (encore ?) par les pistes forestières de la Voulte. Petit détour sur un superbe mais court single en face sud, avant de rejoindre une piste parallèle, puis la descente très cassante de Celles-les-Bains. On longe ensuite les contreforts du massif pour s'aventurer, chaque fois que possible, dans chacun des ravins, parcourus par un chemin ou un sentier. Je les trouve splendides, toutefois ils se méritent, surtout celui des Grangettes qui ne semble pas usité. Un peu de route nous amène à un single descendant dans les marnes. On m'en avait beaucoup parlé, mais je l'ai trouvé peu intéressant car le plus souvent droit dans le pentu, hyper raviné par les motos. Il pourrait être très sympa s'il serpentait un peu. Franchissement délicat du ruisseau de Chambaud selon le niveau d'eau, puis poussage pour rallier la route. La montée au Vieux Rompon est une formalité qui donne accès au superbe single en corniche. J'ai choisi de le quitter au collet, peu après la marche, pour descendre directement sur le village tant que c'est réalisable. En effet, la propriété dans laquelle on débouche (passage à pied si chien), va devenir une résidence secondaire entièrement clôturée... Il conviendra alors de suivre le sentier originel, bien marqué, agréable jusqu'à la barrière. Il est suivi d'un passage raide et raviné que je n'apprécie pas particulièrement.

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