Tour du pays de Chomérac

Une grande boucle pour découvrir la variété des paysages de cette région : du calcaire des Grads, aux contreforts basaltiques du Coiron, en passant par les marnes sous-jacentes. Compte tenu de la longueur de l'itinéraire, et des très nombreux passages caillouteux, une bonne forme physique est requise.
Départ de Brune, en direction du Nord, par le GR42. Petite boucle facultative le long de la Payre. Sinon suivre le GR que l'on quitte pour emprunter un chemin herbeux dans le vallon. Il se transforme en sentier pour remonter au niveau de la route que l'on traverse. Le chemin qui suit est caillouteux, mais ça ne dure pas. Dès que la pente s'adoucit, il devient très agréable et ombragé. On chemine ensuite sur ce plateau des Grads, sur lequel les passages caillouteux alternent avec le roulant. Quelques poussages. Vient ensuite la très belle descente monotrace sur Coux, à flan de colline, technique par endroits.
On traverse la zone commerciale de Privas, pour attaquer la cote de Combier : petite route tranquille. A la cote 500, commence le voyage en pays basaltique. Le sentier est le plus souvent magnifique. Seuls quelques courts passages caillouteux imposeront des poussages (notamment une ancienne calade, pavée de façon fort inégale, de pierres du Coiron). Le changement de versant marque, la fin des châtaigneraies et sous bois. En contrepartie l'herbe remplace souvent les pierres. Joli passage dans les terrasses. avant la reposante descente sur Rochessauve. On retrouve un single empierré jusqu'à Miraval, puis c'est la montée (rude mais goudronnée au départ) vers Vernatelle où l'on emprunte le sentier qui contourne le plateau de Lérou. A Saint Bauzile, splendide panorama sur les plaines de Chomérac et Saint Vincent de Barrès, avec le Vercors en arrière plan. Une petite route nous conduit à la piste du col des Tribes (vue sur la vallée du Lavezon).
A partir de là commence une partie de cache-cache avec de vieilles pistes et autres sentiers peu usités, le tout ponctué par de nombreuses clôtures. La piste de Barry est très (très) argileuse jusqu'aux champs (inroulable après de grosses pluies...). On la retrouve un peu plus loin, pour cheminer jusqu’à la route de la ferme de Barry. Prendre le départ de chemin, juste avant la barrière, et descendre au mieux vers le ravin. Passer la clôture, se décaler vers le portail à gauche, et suivre la très ancienne piste qui contourne le petit mamelon. Après un premier champ, se diriger en montant vers les barbelés que l'on franchit au niveau d'un abreuvoir (pas de portail). On rejoint, 10m plus haut, la piste-sentier de Monoprat. Contourner la maison par le sud et suivre la nouvelle piste (2013) qui descend sur Rambaud, caillouteuse au début, elle s'améliore rapidement.
On quitte définitivement le basalte, pour attaquer les marnes et surtout le calcaire du Barrès.
Soyons franc, la montée de Bondeau, depuis la coupe à blanc de l'ONF, est plutôt pénible à cette heure. Heureusement on retouve l'ombre peu avant le sommet. La piste roulante du GR42 nous amène au single de Grande Cote, toujours aussi agréable. La descente du GR jusqu’à la route forestière est de plus en plus dégradée, au point de se demander s'il n'est pas préférable de suivre la piste... La suite est, par contre, redevenue un plaisir depuis que EDF à fait réaménager les accès aux pylônes. Sentiers et petites pistea se succèdent jusqu'à la descente du ravin de Bérard qui constitue le dessert de cette randonnée. Retour rapide à Brune par les petites routes.